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Révolution dans l'Art de {se} Guérir

RÉVOLUTION dans L’ART 
DE {SE} GUÉRIR
 
 
LA NOUVELLE MÉDECINE DE L’ÂME 
 
LA GUERISON DES MALADIES 
DE L’ÂME ET DU CORPS 
PAR LA LIBÉRATION DES DÉMONS 
 
Toutes les maladies de l'âme et du corps viennent 
des démons et des fantômes 
 
LA RECONNAISSANCE ET L’ÉLIMINATION DES DÉMONS ET DES FANTÔMES PROVOQUE AUTO-ACTIVEMENT 
LA GUÉRISON DE L’ÂME ET DU CORPS
 
 
«Voici les Miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: 
en Mon Nom, ils chasseront les démons (…).» 
- Jésus de Nazareth – 
 
(Marc XVI, 17) 
 
 
«Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille, 
Chacun sera comme un pas réglé. 
L’on saura tout du monde et de son corps. 
L’on soignera la maladie avant qu'elle n'apparaisse. 
Chacun sera guérisseur de soi-même et des autres. 
L’on aura compris qu'il faut aider pour maintenir.» 
 
- Prophétie de Jean de Jérusalem (1099) - 
 
 
«Une âme saine dans un corps sain.» 
- Proverbe latin -. 
 
 
«Si vous voulez guérir le corps, vous devez d'abord guérir l'âme.» - Platon - 
 
 
«L'état de notre corps est le reflet terrestre de l’état de notre âme.» 
 
 
«Celui qui s’efforce de fermement vouloir le Bien et de toujours entretenir le foyer de ses pensées pur a déjà trouvé la Clef de la Santé : Il sera sain d’âme et de corps.» 
 
 
«L'être humain qui porte en lui la véritable Paix, la Paix de Dieu, sera, pour ses co-êtres humains, soulagement et baume, il guérira leurs blessures rien que par sa seule existence!» 
 
- Jésus de Nazareth – «Le Livre de Jésus, L'Amour de Dieu» 
 
 
«Taisez, de préférence, le fait que j'ai guéri un corps malade et sachez que je ne pourrais guérir aucun corps dont l'âme ne soit pas auparavant déjà guérie.» 
 
- Jésus de Nazareth – «Le Livre de Jésus, L'Amour de Dieu» 
 
 
«La Médecine de l’Âme est la Médecine de demain. Le jour où, d’une part, les patients sauront qu’ils sont, avant tout, une âme – et même un esprit – et que là – dans leur âme – se trouve la racine de tous leurs maux, et que, d’autre part, les Soignants sauront soigner l’âme et aussi modifier l’irradiation sanguine qui relie l’âme au corps, la médecine du corps se limitera, à peu de choses près - toutes les autres affections pouvant être soignées directement dans l’âme -, à la chirurgie pour les accidents et aux tisanes pour les refroidissements.» 
 
 
 
Avertissement préliminaire 
 
Dans le présent article, même si la contribution des Thérapeutes de l’Âme – ou Psychothérapeutes – est aussi envisagée, l’expression « Médecine de l’Âme » se réfère d’abord à l’Art de se Guérir soi-même – même avec l’aide d’un thérapeute - avant même de contribuer à guérir les autres. 
 
L’Art de se Guérir soi-même ne doit, à son tour, pas être mal compris. Seule la Force Divine peut guérir un être humain malade (d’où la célèbre et juste expression d’Ambroise Paré: «Je le pansai, Dieu le guérit!»), le rôle du malade se limitant à rectifier son faux comportement en vue d’une juste ouverture à la Force. 
 
De plus, le concept «Médecin de l’Âme» (en langue allemande: «Seelenartz») ici évoqué ne se rattache nullement à la médecine du corps physique au sens usuel - c’est-à-dire proprement médical, universitaire, social, etc. - bien codifié du concept, mais, au contraire, uniquement à celui de « Soins de l’Âme », lesquels ne procèdent en aucune manière d’un savoir livresque pouvant donner lieu à une quelconque évaluation de type universitaire, mais, bien au contraire, d’un Savoir exclusivement spirituel, lequel ne peut résulter, associée à une croissante maturité de l’Esprit, que de la seule expérience vécue. 
 
Celui qui, étant malade, quelle que soit son affection, n’est pas à même – que ce soit à cause de ses croyances propres ou pour d’autres raisons - de spirituellement et psychiquement travailler sur lui-même n’est donc pas concerné par ce qui est dit ici, mais peut et doit continuer à se faire soigner par la médecine conventionnelle. 
 
La Nouvelle Médecine de l’Âme - La révolution est en marche… 
 
La connaissance et la reconnaissance des démons et des fantômes est ce qui va complètement révolutionner l’Art de Guérir englobant la Médecine de l’Âme ainsi que celle du corps. 
 
Définitions 
 
Qu’est-ce que la Santé? 
 
La Santé est l’état d’un être humain sans démons ni fantômes. 
 
Qu’est-ce que la maladie? 
 
La maladie est l’état d’un être humain affligé par des démons et des fantômes. 
 
Qu’est-ce que les démons et les fantômes? 
 
Les démons sont des formes négatives du vouloir d’intuition de l’être humain, tandis que les fantômes sont des formes négatives de son vouloir intellectuel. 
 
La révolution est en marche… 
 
La connaissance et la reconnaissance des démons et des fantômes est ce qui va complètement révolutionner l’Art de Guérir englobant la Médecine de l’Âme ainsi que celle du corps. 
 
Distinction entre démons et esprits possesseurs 
 
Les démons n’ont rien à voir avec les esprits possesseurs de l’Au-delà. Un esprit désincarné, parce qu’il est de même genre, peut posséder un esprit humain faible et/ou paresseux, mais il est impossible d’être possédé par un démon. 
 
Alors qu’un malfaisant esprit de l’Au-delà peut, si l’irradiation du sang de celui-ci s’y prête, véritablement posséder un esprit faible ou paresseux, un démon – dont le noyau animateur ne provient que d’un genre inférieur - ne peut, au sens strict, pas posséder mais seulement influencer. 
 
Autrement dit, un esprit faible ou paresseux, à l’irradiation sanguine appropriée, peut, contre son vouloir propre, être possédé par un mauvais esprit de l’Au-delà – ce qui est assez facile à guérir -, mais ce n’est qu’en fonction de son propre vouloir qu’il peut être uniquement influencé – et non possédé – par un démon! 
 
La possession est donc, pour celui qui en a la réelle capacité, facile et rapide à guérir, mais l’influence – et c’est uniquement de cela dont nous parlons ici – beaucoup plus difficilement. Elle exige, outre le bon vouloir du malade, l’action secourable éclairée d’un véritable Thérapeute de l’Âme. 
 
La vraie psycho-logie/thérapie 
 
Au vrai psychothérapeute s’applique la Parole suivante: 
 
«L'être humain qui porte en lui la véritable Paix, la Paix de Dieu, sera, pour ses co-êtres humains, soulagement et baume, il guérira leurs blessures rien que par sa seule existence!» 
 
- Jésus de Nazareth – «Le Livre de Jésus, L'Amour de Dieu» 
 
Le psychothérapeute est le Médecin de l’Âme. Son travail consiste à aider son patient à reconnaître ses faux désirs à l’origine de ses démons et à, par le Devenir-conscient, les faire disparaître. 
 
En effet, les démons sont uniquement les produits du faux vouloir de l’être humain. Mais les démons doivent immédiatement disparaître 
 
La première vertu d’un psychologue ou d’un psychothérapeute est le sens de l’humain, lequel ne peut faire l’objet d’aucun diplôme mais uniquement être reconnu, chez celui qui le possède, par quelqu’un d’autre le possédant déjà aussi. 
 
Pour le vrai Psychothérapeute - ou Médecin de l'Âme -, à l’inverse de ce que fait la «psychanalyse», aucune démolition dans la personnalité de ses consultants n'est nécessaire. D'abord, le Médecin de l’âme guérit les affections dont souffre son patient et ensuite, à partir du nouveau terrain, il va édifier plus avant. 
 
Pour cela, il utilise le juste Principe de l’Amour secourable. Par ce juste Principe est, par son intermédiaire, offerte au malade de l’âme, grâce à la Reconnaissance spirituelle, la possibilité de la transposition du faux désir en juste désir ! 
 
La «psychologie» courante: Une «psychologie» sans âme 
 
Bien souvent, la «psychologie» échoue dans le traitement des maux de l’âme. La raison pour cela est toute simple: Alors que les «psychologues» sont censés être des spécialistes de l’âme (sens du mot grec «psyché» à l’origine du mot «psychologie»: «science de l’âme»), la plupart d’entre eux, du fait de leur formation purement intellectuelle, n’y croient tout simplement pas, ce qui veut dire qu’ils ne la connaissent pas… Quant à ceux qui y croient, soit ils en ont une notion beaucoup trop vague pour être opérationnelle, soit ils confondent l’âme et donc le psychique avec le mental. 
 
Alors, dans ces conditions, comment celui ou celle qui n’a pas reconnu l’âme pourrait-il soigner les âmes? Ne peut-il – ou ne peut-elle - donc comprendre que, de manière parfaitement logique, cela lui est tout simplement impossible? 
 
Sur une telle base, purement matérialiste, pour ce qui est de la réelle guérison des patients par de tels «psychologues» ou «psychothérapeutes», c’est, tout simplement, l’échec assuré. L’intellect purement terrestre ne peut rien pour une âme malade ! Il n’y peut rien, parce qu’étant donné qu’il est uniquement de genre gros-matériel, l’âme, de par son essence, échappe complètement à son domaine d’appréhension. 
 
La vraie « psychologie » est bien la «science de l’âme» et le vrai psychothérapeute soigne bien l’âme et non le mental. 
 
Or si quelqu’un a mal à son âme, que peut l’intellect contre les maux psychiques? 
 
Tout simplement, rien. 
 
Qu’est-ce que l’Âme? 
 
Pour parvenir à comprendre comment une âme malade peut être soignée et guérie, il faut, déjà, savoir ce que c’est que l’âme. 
 
Interrogez les psychologues diplômés ; pour la plupart, le nihilisme, le vague ou la confusion de leurs réponses vous fera frémir! 
 
Une définition possible, pour commencer - car il en est plusieurs - est : L’âme est la partie de l’être humain qui survit à la mort de son corps terrestre. 
 
Les Nouveaux Concepts de l’Art de Guérir 
 
Pour pouvoir bénéficier de cette nouvelle Médecine de l’Âme, il est, tout d’abord, nécessaire de connaître certaines Réalités de Base concernant la nature profonde de l’être humain, lequel ne se réduit pas à son corps terrestre. 
 
Pour bien préciser le genre de ce corps terrestre par rapport au Monde appelé « Au-delà », tout simplement parce qu’il se tient au-delà de la capacité de perception des sens du corps physique, nous l’appelons «corps gros-matériel», c’est-à-dire corps constitué de matière grossière, par opposition à la matière fine de l’Au-delà. 
 
Pour certains, cela sera une surprise d’apprendre que l’Au-delà est encore matériel, car «Au-delà » signifie, pour eux, «au-delà de la matière». Oui, cet Au-delà-là est au-delà de la matière grossière mais pas de la matière fine; là est la différence. L’Au-delà est donc encore matériel, mais pas gros-matériel; il est seulement fin-matériel, c’est-à-dire composé de matière fine, fine par rapport à la matière grossière de l’En-deça, où, présentement, nous nous trouvons avec notre corps terrestre. 
 
Cette affirmation n’est juste que pour autant que l’on n'inclue pas le Spirituel dans le concept «Au-delà», car le Spirituel est encore au-delà de l’Au-delà…, et, bien sûr, lui, n’est pas matériel! 
 
L’Au-delà, en tant que lieu de séjour des âmes désincarnées revenant sur Terre pour y expier, racheter et dénouer leur karma et/ou parfaire leur évolution spirituelle, est purement fin-matériel, car lorsque le germe d’esprit humain en cours d’évolution quitte la matière – fine ou grossière –, c’est pour – sauf Mission spéciale - ne plus jamais y revenir… 
 
Donc, contrairement à ce que s’imaginent nombre de croyants traditionnels, lorsque l’on décède l’on ne voit pas pour autant Dieu en face, mais, en fonction de l’action conjuguée de la Loi de la Pesanteur et de la Loi d’Attraction du Genre Semblable, l’on va, tout simplement, dans la partie de l’Au-delà qui nous correspond. Seuls ceux qui sont libres de toutes taches peuvent se hisser, à travers l’Entéallique, jusqu’au Spirituel, c’est-à-dire, pour eux, jusqu’au Paradis. 
 
Nous ne voulons, ici, pas aller plus avant dans un Enseignement de genre franchement spirituel, parce que notre présent propos – axé sur le psychisme - s’intéresse essentiellement à l’âme et à sa guérison, laquelle est préalablement indispensable à la véritable et définitive guérison du corps gros-matériel, lui aussi. 
 
Nous exposons donc simplement ici ce qui est utile à une bonne compréhension de ce qu’est l’âme, permettant de comprendre pourquoi et comment elle tombe malade, et donc pourquoi et comment elle peut guérir. Car nous ne voudrions pas, par manque de gradation, trop risquer de susciter un rejet hâtif de la part de ceux qui sont déjà capables de reconnaître l’âme sans pouvoir encore pleinement reconnaître l’esprit se tenant à un niveau encore plus élevé. 
 
À ceux qui voudraient savoir comment il est possible de savoir cela, la réponse est double : L’on pourrait dire que c’est déjà donné à comprendre dans d’excellents Enseignements comme celui du Fils de Dieu. Mais aussi – et surtout – c’est l’expérience vécue qui permet, sur la Base de tels précieux Enseignements, de procéder à des vérifications intuitives…, de sorte à pouvoir, en cela aussi, parvenir à la Conviction, c’est-à-dire au Savoir. 
 
En ce qui concerne son aspect le plus extérieur, donc en faisant abstraction du fait qu’elle contient aussi un Noyau spirituel, l’âme pourrait donc, par opposition au corps gros-matériel, être qualifiée de fin-matérielle. 
 
Les maladies de l’âme concernent, en fait, le corps fin-matériel de l’être humain, car si le germe d’esprit peut, parfois, être considéré comme « malade » au sens où il peut devenir très fatigué, en réalité, le germe d’esprit, lui, n’est jamais réellement malade, pour la simple et bonne raison que l’impureté ne peut pas lui adhérer. 
 
Mais si l’impureté peut adhérer à l’âme, c’est tout simplement parce que l’enveloppe fin-matérielle de l’âme étant encore matérielle, elle peut se salir ou être salie, ce qui, en retour, va provoquer divers troubles, alors que le genre pur et immaculé de l’esprit le tient, lui-même, hors de portée de toute souillure. 
 
Une fois que l’on a déjà compris – et surtout assimilé – cela, la voie de la Guérison commence à poindre, car il est possible de se laver de toutes souillures… 
 
Le Mécanisme de la maladie 
 
Maladies fin- et gros-matérielles 
 
Les êtres humains terrestres, c’est-à-dire gros-matériellement incarnés, sont, du fait de leur présence dans la matière grossière absolue, très sensibles à la santé du corps terrestre gros-matériel et beaucoup moins sensibles à la santé de leur corps fin-matériel, qui, elle, ne se voit pas – ou pas aussi facilement - à l’extérieur. 
 
Pourtant, fait de la plus haute importance à considérer: En dehors des accidents et des agressions extérieures, un corps humain terrestre gros-matériel ne tombe jamais malade si, auparavant, l’âme qui l’habite n’est pas déjà tombée malade. 
 
Importante précision : Dans le présent exposé, nous appelons «maladies» toutes les affections arrivant de l’intérieur d’un être humain et pas ce qui peut être directement provoqué au corps en tant que négligences dans les soins normaux qui lui sont dus ou bien en tant qu’agressions diverses lui arrivant de l’extérieur. 
 
Autrement dit, lorsque, à son tour, le corps physique gros-matériel extérieur tombe, lui aussi, malade, cela veut dire que la maladie a déjà fait des ravages à l’intérieur, au niveau du corps fin-matériel animique. 
 
Il est, d’ailleurs, à considérer qu’il est bien préférable de soigner l’âme quand elle est déjà malade mais pas encore le corps que d’attendre que le corps soit aussi malade pour se décider à soigner l’âme. 
 
Il faut aussi considérer que si seul le corps est soigné mais l’âme non guérie, même s’il y a sensible amélioration ou rémission, il y aura rechute si l’âme n’est pas aussi préalablement guérie. 
 
Définitions 
 
En d’autres termes, le «psychisme» du malade est, déjà, lui, bien atteint. Concernant les adjectifs «psychique» ou «animique», il faut simplement considérer qu’ils sont, en français, parfaitement synonymes. Le mot «psychique» vient juste du mot grec «psyché» [« âme »], tandis que le mot «animique» vient du mot latin «anima», qui, lui aussi, veut dire «âme». 
 
Le mot «animisme», par contre, n’est pas synonyme de «psychisme» mais se réfère à une religion – courante en Afrique – où, du point de vue des Européens, ceux qui s’adonnent à de tels cultes «animeraient» - c’est-à-dire leur prêteraient une vie, pour eux en réalité inexistante -, de façon idolâtre, des statues en bois ou en pierre… La réalité est quelque peu différente, les médiums et clairvoyants «animistes» voient, en fait, les démons et les fantômes, dont nous allons reparler un peu plus loin, et en font des représentations sous formes de statues, auxquelles ils rendent ensuite un culte, ce qui est sensiblement différent…[1] 
 
Comment l’âme devient-elle malade? 
 
Ayant compris que la maladie du corps – en considérant à part les maladies héréditaires congénitales, dites «de naissance», mais qui, elles aussi, ne sont qu’une conséquence de la maladie de l’âme - n’arrive qu’en conséquence de la maladie de l’âme, il est facile de concevoir que, lorsque l’âme est guérie, le corps, si les lésions subies n’ont pas encore atteint le stade de l’irréversibilité, va, lui aussi, guérir. 
 
En se concentrant sur la façon dont l’âme tombe malade et sur comment elle peut guérir, l’on prévient donc, déjà, les maladies du corps, et, une fois l’âme déjà guérie, on lui permet aussi, par effet secondaire bienvenu, à lui aussi, de guérir. 
 
Tout en n’oubliant pas qu’à la mort, c’est-à-dire à la séparation définitive et complète entre l’âme et le corps, c’est la santé de l’âme qui apparaît alors comme seule importante… 
 
Entrons donc, maintenant, dans le vif du sujet. 
 
Ce que, de façon générale, la plupart des êtres humains n’ont pas encore suffisamment bien considéré, c’est l’importance de leur vouloir! 
 
Les deux sortes de vouloirs et de formes engendrées 
 
En réalité, pour chaque être humain, son vrai vouloir, celui qui est le plus profond, vient toujours de son esprit… 
 
Mais il est aussi un autre genre de vouloir qui, lui, vient de son intellect. 
 
Le vouloir le plus profond, celui de l’esprit, produit, lorsqu’il s’agit de bons vouloirs, des formes qui s’appellent les « bons génies ». De tels bons génies – aussi connus de différentes traditions, notamment dans les contes[2] - ne produisent que de bénéfiques effets, partout où ils passent… 
 
Mais lorsqu’il s’agit de mauvais vouloirs, ces sombres formes s’appellent des démons. 
 
Et ce sont précisément de tels démons qui, le plus fortement, rendent l’âme malade… 
 
Un démon, bien qu’étant une entité négative, n’est donc pas exactement « le diable » des représentations courantes… 
 
Le deuxième vouloir, plus «périphérique», ne concerne qu’une zone plus extérieure de la personnalité, c’est le vouloir de l’intellect, que l’on peut aussi appeler vouloir cogitatif ou vouloir mental. 
 
Lui aussi crée des formes pouvant être bénéfiques ou maléfiques. Les formes maléfiques peuvent aussi rendre l’âme malade, même si c’est moins profondément. De telles formes s’appellent les fantômes. 
 
 
C’est là que l’on voit que les vrais fantômes n’ont qu’un lointain rapport avec les représentations courantes que se font la plupart des gens avec ce mot… 
 
 
Et si les fantômes font peur, c’est, en fait, souvent, déjà – cercles vicieux -, parce que la peur des démons et des fantômes fait naître des démons, suscitant eux-mêmes de nouveaux fantômes, et qu’elle les entretient… 
 
Les démons sont des formes nées de l’intuition, pouvant, par la suite, devenir autonomes, tandis que les fantômes sont des formes-pensées nées du mental – donc de l’intellect - demeurant toujours reliées à leur auteur. 
 
La connaissance des formes-pensées commence à faire son chemin chez les chercheurs, et aussi dans les milieux qui se soucient de psychologie et de santé, et c’est certainement une bonne chose, mais la connaissance des démons en tant que «créations» - ou, plus justement dit, formations - du vouloir humain intuitif est encore peu répandue… 
 
En effet, pour la plupart des gens, les démons – de même que les fantômes - sont de mauvais esprits désincarnés, liés à la Terre – aussi communément appelés «âmes en peine», - et cela est faux. Les mauvais esprits désincarnés sont de mauvais esprits désincarnés pouvant, certes, influencer ou même posséder des êtres humains de la Terre, mais, au sens strict, pas des démons. Nous ne parlons donc pas, ici, des cas de possessions, ce qui, assurément, constitue un sujet en soi. 
 
C’est involontairement que, dans le langage courant, de nombreux êtres humains touchent juste, en utilisant des expressions telles que: «être en proie à ses vieux démons». Là, la notion donnée est juste, car tous les êtres humains qui en ont (autant dire «tout le monde ou à peu près») doivent lutter avec – ou même contre – leurs démons, afin de les vaincre et de s’en libérer. 
 
Et, souvent, lorsqu’il est dit de quelqu’un qu’«il a le diable au corps», cela veut dire, en réalité, qu’il est la proie d’un démon, mais ce que la plupart ne savent pas c’est que ce démon vient, en fait, de lui-même. 
 
Pour vaincre les démons, il suffit de – sans les craindre - les regarder en face, et ils se dissolvent alors dans le néant! 
 
Comment met-on des démons au monde? 
 
Nos démons sont nos «enfants»; bien souvent, tels des «enfants naturels» peu ou pas reconnus de nous, ils sont les fils et les filles de notre vouloir et de notre ressenti les plus profonds. 
 
Nous les mettons au monde, et, un jour, apportant, là où ils vont, un peu de nous-mêmes, ils veulent vivre leur propre vie. 
 
«Tout le monde» veut quelque chose. Il est impossible de vivre et de ne rien vouloir, car la vie est pro-jet. Celui qui ne veut rien n’est plus; il est déjà «mort»! 
 
Le vouloir engendre l’action. Dans tout acte il y a un vouloir exprimé. En bas, sur Terre, l’on voit l’acte mais pas le vouloir qui est dedans. Dans le Spirituel, par contre, il n’y a pas de différence entre le vouloir et l’acte. Le vouloir est déjà acte. 
 
Aucun acte terrestre n’existe s’il n’a été précédé d’un vouloir. Mais un acte terrestre n’est pas nécessaire pour se déclencher un destin, ou – si l’on «préfère» - se faire un karma, car le vouloir seul déclenche déjà la Loi de l’Effet de Réciprocité ; d’où le proverbe: «L’intention vaut l’acte!». 
 
De ce fait, que nous en soyons conscients ou non, nous avons de fort nombreux «enfants», à vrai-dire autant que de vouloirs distincts… 
 
Ce qui est dit ici n’est nullement une image du style «enfant intérieur» que l’on porterait en soi, en tant que représentation symbolique d’une part de notre psychisme, mais bien une réalité à la fois objective – dans le sens qu’elle existe réellement - et subjective – dans le sens qu’elle dépend d’une personne précise -. 
 
Plus un vouloir est fort et plus les démons engendrés par lui peuvent être nombreux et puissants. 
 
Un démon possède un noyau entéallique[3] d’un genre inférieur au Spirituel humain constituant le Noyau de l’être humain et c’est ce noyau entéallique qui, par conséquent, anime le démon. 
 
L’Entéallique est un Genre de la Création. Ce Genre de la Création se trouve entre le Spirituel et le Matériel, les deux autres Genres fondamentaux de la Création. Comme le Spirituel, l’Entéallique n’est pas matériel et, de ce fait, impérissable et donc éternel (tout au moins en direction de l’avenir). 
 
Mais qu’est-ce qui est le «Moteur» et le «Carburant» pour permettre aux démons de prendre forme? 
 
La Force Unique 
 
En fait, il n’y a qu’une Force. Par son vouloir spirituel – aussi appelé vouloir d’intuition – (lequel est le «Moteur»), l’être humain trouve la liaison avec la Force (laquelle est le «Carburant») neutre (c’est-à-dire au-delà des concepts de Bien et de Mal) parcourant la Création; son vouloir est la Clef pour l’accès à la Force. 
 
De la même manière que, dans une maison, nous pouvons brancher divers appareils utilisant la force de l’électricité pour produire des effets différents et variés, de la même manière la liaison résultant de la connexion de notre vouloir intuitif à la Force neutre de Dieu a pour effet, selon le genre propre du vouloir considéré, de produire toutes sortes de bons génies et/ou de démons. 
 
La Force d’Origine Divine mais de genre spirituel transpénétrant la Création Postérieure (celle où nous nous trouvons) ne peut se lier qu’au vouloir d’intuition des esprits humains. Rien d’autre ne peut s’y connecter. 
 
Et, par conséquent, pas le vouloir d’intellect ne pouvant engendrer que des fantômes, lesquels sont dépourvus de noyau entéallique vivant, et donc d’un genre plus faible, nettement plus fugace… 
 
Apparence des démons 
 
Le démon a logiquement une apparence qui correspond à ce qu’il est intérieurement. 
 
Les principaux démons naissent de l’envie, de la haine, de la peur, de la jalousie, du ressenti de culpabilité, du remords, du regret, de la vanité, de l’impudeur, de l’orgueil, de la sensualité, de la gourmandise, etc… 
 
Il suffit de ressentir l’une de ces intuitions – intuitions parce que partant de l’esprit, [lequel peut aussi vouloir le mal] – négatives pour, aussitôt, donner naissance à un tel démon, avec lequel l’on va ensuite demeurer lié. 
 
Pour celui qui est capable de les voir, en regardant le démon considéré, il va tout de suite pouvoir reconnaître son genre. 
 
Parce qu’un démon né de la peur n’est, bien sûr, pas le même qu’un démon né de la haine ou de la jalousie…, et que cela se voit! 
 
Un démon de peur 
 
Prenons, à titre d’exemple, une intuition de peur. Un être humain ressent, par exemple, de la peur. Alors, l'on va dire: «La peur le gagne!», ou encore: «Il se laisse envahir par la frousse!». Ce n'est, tout d'abord qu'un assez vague ressenti, dont l'esprit humain, bien souvent, ne sera même pas nettement conscient. Cette intuition, au début, ne sera pas encore habillée de pensées précises, elle n’est donc pas encore «montée» jusqu'au cerveau. Pourtant, elle porte déjà en elle la clef qui, seule, a la capacité d'établir la connexion avec la "force vivante", de jeter un pont vers elle. 
 
Le lecteur pourra donc, ici, assez facilement apprendre à faire la différence, en lui, entre ce qui est «ressenti{r}» (ou «intuition») et ce qui est «penser». 
 
Par exemple, ressentir de la peur crée une forme née de la peur, indépendamment de toute pensée. Dans l’Au-delà, dépourvu de cerveau gros-matériel, l’on ne pense pas mais l’on continue de ressentir; l’on ne fait même plus que cela : ressentir, car toute la vie, dans le Monde fin-matériel de l’Au-delà, peut être qualifiée d’«intuitive». 
 
Et l’intuition, quelle qu’elle soit – bénéfique ou maléfique – se connecte toujours, automatiquement à l’unique Force Vivante neutre existant partout. (C’est comme pour l’« énergie libre » : il n’est pas besoin de chercher partout le carburant, vu que l’on baigne constamment dedans…) Étant donné que cette intuition a ainsi trouvé accès à la Force Vivante, aussitôt, alors, coule en elle autant de «force vivante» reposant dans la Création que sa capacité d'accueil l’autorise. Cette capacité d’accueil de la Force dépend, tout naturellement, de la vigueur de l'intuition au moment où elle est ressentie. 
 
C’est uniquement ainsi que l'intuition humaine, donc l'intuition transpénétrée par l'esprit, devient en elle-même vivante. Elle reçoit alors, du fait de l’afflux de Force, la capacité de générer - ou de procréer – des formes nouvelles dans le monde fin-matériel de l’Au-delà. 
 
Ces formes nouvelles, à la longue, finissent par constituer des plans entiers. C’est en ce sens que l’on peut dire que l’être humain est co-créateur de sa propre réalité. «Change en Toi-même et le Monde changera autour de Toi!» dit le proverbe… 
 
C’est précisément cela qui fait de l'être humain une créature exceptionnelle parmi toutes les créatures de la Création Postérieure. Car aucune créature ne possède cette capacité à modeler son entourage comme peut le faire l’être humain, en tant que seigneur de la Création, grâce à son intuition spirituelle. De ce fait, il exerce, de par la constitution de son esprit, sur toute la Création Postérieure, une influence considérable et même gigantesque, engageant, bien sûr, dans la même proportion, sa responsabilité personnelle. Jamais un animal ne pourra être responsable comme l’est l’être humain, car l’animal ne peut modifier son environnement que de façon superficielle et extérieure, jamais de l’intérieur. 
 
Même si un être humain est incarné dans la matière grossière, il baigne aussi, simultanément, dans son «Umwelt» [monde environnant] fin-matériel invisible, qu’il promène partout avec lui, quel que soit l’espace géographique où il se trouve. 
 
Dans notre exemple, la peur ressentie par l’esprit humain va aussitôt modeler son entourage en fonction de cette peur, de sorte que, peu à peu, cet entourage va lui-même devenir effrayant… 
 
Un tel entourage, même s’il n’est pas gros-matériellement perceptible, peut, quand même, être fin-matériellement perçu, étant donné que l’être humain possède, en plus de son corps gros-matériel, aussi un corps fin-matériel doué d’organes de sens fin-matériels. 
 
Naissance des démons 
 
L'intuition d'un être humain renforcée par la Force neutre - autant qu’elle a pu en accueillir - engendre alors, en une gradation descendante, immédiatement, auto-activement, une figure, qui personnifie tout à fait exactement le genre de son intuition! Dans un nouvel exemple, considérons, cette fois, une figure de jalousie. 
 
Dans un premier temps, la figure – ou «formation» - en question se tient dans le jaloux, car elle le possède entièrement... 
 
Un peu plus tard, la figure de jalousie va se trouver à côté du jaloux, alimentée par lui grâce à un cordon de nutrition. 
 
Mais, bientôt, sous l'effet de la loi de l'attraction du Genre Semblable, elle va prendre contact avec la centrale de figures de genre semblable la plus proche, en ce cas une centrale de la jalousie, et va recevoir, à partir de là, un fort afflux, qui, associé à la figure de jalousie dernièrement arrivée, va progressivement donner naissance à l'entourage fin-matériel de l'être humain concerné. 
 
C’est donc ainsi que, sous l’influence de toutes les formes de jalousie là existantes, se modifie son entourage fin-matériel, celui dans lequel, inévitablement, il devra séjourner après son décès… un monde de jaloux! 
 
Est-ce agréable de vivre avec des jaloux? Il va pouvoir le vérifier par lui-même… 
 
Mais même avant le décès il va être en relation avec cet entourage, en particulier lorsque se relâche la liaison entre son âme et son corps gros-matériel, c’est-à-dire, en particulier, la nuit, lors du sommeil… Il sera alors, dans cet exemple, persécuté par des figures de jalousie… Mais, pour d’autres, ce seront des figures de haine, d’envie, de convoitise, de peur, etc… Nous en reparlerons plus loin… 
 
Un être humain désincarné – donc une âme fin-matérielle – comme sur Terre, a toujours des intuitions; elle n’a même plus que cela. 
 
Par contre, le même être humain incarné a non seulement des intuitions provenant de son vouloir intuitif, mais, provenant de son vouloir intellectuel, cogitatif ou mental, il a aussi des pensées… 
 
Naissance des formes-pensées 
 
Lorsqu’il y a aussi des intuitions – ce qui n’est pas toujours le cas -, les pensées arrivent, de logique manière, après les intuitions, jamais avant. Dans le corps terrestre, l’intuition ressentie – par exemple, la jalousie –, initialement éprouvée au niveau du plexus solaire, monte plus haut jusqu’au cerveau et, là, provoque des pensées de même genre. 
 
Ces pensées servent à indiquer le chemin pour la réalisation de l’intuition. C’est ainsi que les pensées deviennent des canaux ou des routes pour les figures correspondantes. Par exemple, les pensées de jalousie vont se diriger vers une victime toute désignée, et c’est donc sur ces canaux et ces routes qu’elles vont s’avancer pour assaillir l’objet de la jalousie. 
 
La question de savoir si la victime – ou «cible» – va ou non être atteinte par ces agressives ou convoitantes pensées de jalousie dépend de son propre état intérieur. 
 
La différence entre formes-pensées (fantômes) et formes-d’intuition (démons) est qu’à l’inverse des démons: 
 
Les formes-pensées demeurent toujours absolument dépendantes de leur auteur, avec lequel elles sont, jusqu’à leur disparition, semblablement reliées. 
 
Mais alors que les démons peuvent se délier de leurs «pères» ou «mères», les formes-pensées, elles, ne le peuvent pas. Le «déliement» ou «dénouement» des démons signifie soit la fin – et donc la mort – de la dite forme-d’intuition, soit – ce qui est bien fâcheux - qu’elle est partie ailleurs en affliger d’autres… 
 
De ce fait, la responsabilité de celui qui est à l’origine du démon lui demeure jusqu’à ce qu’il soit libéré, par rachat et pardon, de sa culpabilité à l’égard de tous ceux qui en ont été affectés. 
 
Si un être humain {choisi comme} cible pour des démons ou des pensées de jalousie est en proie à des démons ou des fantômes de jalousie, la Loi d’Attraction du Genre Semblable va agir avec sa pleine force et attirer de semblables figures vers lui. Par contre, s’il ignore complètement la jalousie, il repoussera victorieusement les envahisseuses et elles devront repartir sans avoir pu produire d’effet négatif sur lui… 
 
Tant mieux pour lui. Mais cela ne veut pas dire que les démons de jalousie vont, pour autant, cesser de nuire. Car ils iront ailleurs, toujours en fonction de la Loi d’Attraction du Genre Semblable à la recherche d’autres victimes, même complètement inconnues de l’émetteur initial… Et même si ces autres victimes potentielles ne sont, au départ, pas très jalouses, il suffira que, par manque de Vigilance, elles s’en laissent pénétrer un tant soit peu pour en devenir les victimes et donc devenir jalouses à leur tour… 
 
La «vie» des démons 
 
Les démons produits par le vouloir d'intuition de l'esprit humain - soit les figures d’envie ou de haine, etc. - ne cessent donc pas d'exister après qu’ils se soient détachés de leur auteur, mais, pareils à des vampires ou à des sangsues, ils continuent à subsister, de façon indépendante, aussi longtemps qu'ils reçoivent leur pitance de la part d'esprits humains de même genre qu’eux! Et cela peut être n’importe qui d’autre. Tels des parasites, ils cherchent à s'accrocher à tel ou tel être humain ouvert à leurs avances, ou même seulement à l'être humain trop faible dans sa résistance. Ce sont les démons nés de l'envie, de la haine, de la jalousie, de la peur, et de tout ce qui leur est similaire. 
 
Même si cela ne se voit pas avec les yeux gros-matériels, le seul vouloir des êtres humains terrestrement incarnés produit déjà tout cela, nouant des karmas en conséquence. Si un acte gros-matériel est, en plus, commis en tant que la concrétisation terrestre de telles horribles fausses dispositions, cela ne fait que surajouter un karma gros-matériel terrestre au karma fin-matériel déjà existant… 
 
Le Savoir fondamental est donc, ici, celui-ci : Le vouloir d'intuition humain crée, selon son genre, les entités bienveillantes, de même, aussi, que les démons vivants. 
 
Relation de l’être humain avec ses démons 
 
Un être humain constamment entouré de forts démons, qu’il en soit lui-même l’origine ou seulement la cible, va, peu à peu, grandement s’en trouver affecté, d’abord animiquement, puis corporellement. 
 
À la longue, cela va même le rendre malade. Malade psychiquement puis physiquement. Car, ainsi qu’on l’a vu, le démon peut se tenir ou entrer en lui ou bien se tenir à côté de lui. Le démon apparaît donc comme une maladive excroissance de lui-même. Intellectuellement, il n’en sera, bien sûr, pas conscient, mais, la nuit, ses démons viendront lui «rendre visite» et peupleront ses «rêves» - lesquels pourront même, parfois, devenir des cauchemars – de sorte qu’il pourra mieux faire connaissance avec eux, c’est-à-dire en devenir conscient, première étape avant la libération… 
 
Le Processus de la Guérison 
 
Vivre et dormir avec ses démons 
 
Et c’est là que l’on en revient au début de notre propos. Car s’il est clair que les démons rendent malade, il est maintenant tout aussi clair que le Chemin de la Guérison passe par la libération à l’égard de ses propres démons et fantômes. 
 
Cela consiste à regarder le démon en face sans crainte, pour, d’abord, pouvoir couper le lien avec lui et le voir ensuite, privé de nourriture, s’en aller ailleurs ou même, mieux, complètement disparaître. 
 
Mais cela n’est pas si facile, car beaucoup d’êtres humains sont plus attachés à leurs illusions – donc à leurs démons - qu’à la Vérité. 
 
Mais qui donc est capable de – d’un seul mouvement - volontiers laisser s'écrouler l'édifice creux de ses illusions et de ses vanités? Celui qui pourrait le faire serait déjà un être humain droit et réellement grand! Mais un tel être humain, d’emblée, se tient déjà à l’écart de tels pièges à vanité. 
 
Celui-là serait aussi capable de guérir instantanément! 
 
Un être humain réellement guéri doit être capable de traverser ces plans remplis de démons – ce que l’on appelle l’enfer – sans devoir en subir de dommages. Car celui qui demeure fermé à ce qui émane d’eux et peut traverser ces ténébreux plans en toute Candeur n’a rien à craindre d’eux. Seuls notre genre-semblable et notre peur leur ouvrent la porte. Autrement, ils restent dehors. L’effet produit par de telles confrontations est fort bien décrit dans l’édifiant récit: «Franchezzo, un voyageur au pays des esprits». 
 
Il n’est à chacun que d’examiner le contenu de ses «rêves» pour faire meilleure connaissance avec ses propres démons, car, bien souvent, c’est là, à la faveur du relâchement entre l’âme et le corps, qu’ils se manifestent. 
 
Au cours de ces expériences, nocturnes ou diurnes, les « démons » nous apparaissent toujours comme des entités réelles – et, en un sens, ils le sont, bien qu’en réalité ils ne fassent partie que du royaume des illusions et des faux-semblants -, étrangères à nous-mêmes, et c’est précisément là qu’est l’erreur, car ils ne sont, à vrai-dire, que des émanations de notre propre vie intérieure. 
 
Au sujet des démons – et des fantômes -, il est notamment écrit dans l’Apocalypse de Jean: «Car leurs œuvres les suivent…». Les démons sont, en effet, nos œuvres et ils nous suivent partout, jusqu’à ce que, ayant cessé de les alimenter, ils meurent, privés de Force vitale. Ils sont comme des vampires suçant le sang de leurs victimes et ils provoquent d’importants préjudices aux âmes comme aux corps… 
 
Reconnaître ses démons 
 
Celui qui voit ses démons voit ses plus profonds désirs ; il voit donc ce qui est, au départ, une part de lui-même. 
 
En Astrologie - l’Art Royal – il est facile de comprendre qu’un rayonnement ou une position planétaire agit simultanément sur le plan psychique, astral (c’est-à-dire gros-matériel moyen) et gros-matériel absolu. 
 
C’est pourquoi il est aussi facile de comprendre qu’une fois un démon formé il va agir sur {l’enveloppe la plus extérieure de} l’âme (le corps fin-matériel) de celui qui en est à l’origine. Du coup, l’âme elle-même va s’en trouver altérée ou même déformée. À la longue, si cette regrettable situation n’est pas corrigée, le corps gros-matériel aussi en sera atteint. Et c’est ainsi que naissent les maladies. 
 
S’il n’y a qu’une seule manière d’être en bonne santé, il suffit - si on ne le savait pas déjà ! - d’un rapide coup d’œil dans un dictionnaire médical pour se rendre compte qu’il y a des milliers de manières d’être malade. 
 
Cette grande diversité des maladies s’explique par la non moins grande diversité de tous les genres de démons existants. 
 
Grâce à la connaissance de l’existence des démons, il est facile de comprendre que la maladie n’arrive pas sur l’être humain «tombant» malade comme un châtiment extérieur, mais que chaque malade se fait lui-même sa ou ses maladies. 
 
Bien sûr, lors de chaque réincarnation, il hérite, déjà, d’un corps gros-matériel adapté à son état intérieur, mais, abstraction faite de cela, dans le cadre de la même vie, il modifie son terrain en fonction de ses choix de vie. 
 
Ce n’est pas le péché ou la faute qui le rendent immédiatement et directement gros-matériellement malade, mais c’est, ensuite, le conflit intérieur entre sa conscience spirituelle qui lutte pour se faire valoir et son intellect, qui lutte pour étouffer cette exhortante voix intérieure, pourtant impossible à faire taire. 
 
Toutefois, dans l’Au-delà, il n’y a pas d’intellect, puisqu’il n’y a plus de cerveau gros-matériel, et, malgré cela, les âmes aussi sont malades. Comment se présente la maladie dans l’Au-delà? 
 
Elle se présente, justement, sous la forme de démons et de fantômes tourmentant l’âme malade et pouvant même, parfois, la recouvrir comme avec un corps supplémentaire. 
 
L'on trouve, en effet, dans les bas-fonds de l’Au-delà, produites par la pensée ténébreuse humaine, des formes fantastiques à visages humains, qui ressemblent à des animaux, lesquelles formes correspondent toujours aux genres avec lesquels un esprit humain a pensé et agi, lorsqu’il était encore sur la Terre. Parfois, elles portent le visage de celui qui les engendra, parce qu’en tant qu’enfants de ses pensées, elles proviennent de lui. 
 
Et lorsqu'un être humain est lui-même devenu tel qu'il se consume littéralement dans la haine, l'envie, ou autres mauvaises passions, il lui arrive même qu'en dehors de la pesanteur terrestre, autour de son esprit, se forme un «corps» de ce genre. Ce n’est pas sans raison que «passion» rime avec «démon». 
 
La femme ayant avorté 
 
Un exemple: Prenons une femme qui a avorté pendant qu’elle était sur la Terre. Assurément, devant les Lois Divines (qui ne se laissent, bien évidemment, pas dévier par la modification des lois terrestres humaines), il s’agit d’un crime. Une transgression gros-matérielle du Commandement «Tu ne dois pas tuer!». 
 
Plus la femme est, sur Terre, intellectualisée, moins elle reconnaîtra le remords qui l’assaille d’avoir tué son enfant à naître. Pourtant, ce remords, expression de son conflit intérieur, va prendre la forme d’un démon. Et à quoi va ressembler ce démon? Il va ressembler à un petit corps d’enfant accroché à son cou. 
 
Pourquoi à son cou? Parce que passer les bras autour du cou de sa mère c’est l’attitude normale d’un enfant recherchant la sécurité et la protection maternelles. 
 
De par ce démon accroché à elle - bien que beaucoup de femmes en semblable situation, dans la pesanteur de la Terre, ne s’en rendent nullement compte! -, cette femme est, animiquement – ou psychiquement -, déjà malade. Mais physiquement, elle ne l’est encore que potentiellement. 
 
Aussi longtemps qu’elle demeure sur la Terre, la présence de son corps gros-matériel ne lui rend, le plus souvent, que fort peu sensibles ces petits bras d’enfants accrochés à son cou, parce que, comparé à son corps gros-matériel, le corps fin-matériel du démon à l’apparence d’enfant pèse un poids plume! 
 
Par contre, si, entre temps, elle n’a pas reconnu et expié, à sa mort gros-matérielle, elle se retrouve alors uniquement revêtu de son corps fin-matériel, de sorte que la densité du démon à forme d’enfant accroché à son cou est la même que celle de son propre corps. 
 
Du coup, l’effet produit par le corps d’enfant – qui est, en fait, un démon né de son remords d’avoir commis un meurtre sur la personne du futur nouveau-né – devient le même que celui produit par un corps d’enfant gros-matériel accroché au cou d’une personne elle-même terrestrement incarnée dans un corps gros-matériel, et cela est alors ressenti fort désagréablement… 
 
L’âme de la mère infanticide est malade non du crime commis sur son enfant lui-même mais du tourment provoqué par le démon {représentant l’idée qu’elle se fait} de son enfant accroché à son cou. À noter qu’il s’agit, bien sûr, d’un démon né de l’intuition de la meurtrière et non de la véritable âme de l’enfant assassiné, qui, bien souvent - heureusement pour elle -, se trouvera alors complètement ailleurs… 
 
Si un tel démon reste longtemps accroché à la mère meurtrière et que celle-ci est toujours ou de nouveau dans un corps gros-matériel, le corps gros-matériel, lui aussi, finira par en être affecté et déclenchera alors une maladie particulière correspondant au genre du démon considéré. 
 
Le Chemin de la Guérison intégrale 
 
C’est pourquoi, pour être en excellente santé animique et corporelle, il est absolument indispensable d’être entièrement débarrassé de tous ses démons, ceux formés au cours de la présente vie et aussi ceux, restés accrochés, provenant des vies antérieures… 
 
Car chaque démon – qui est déjà une maladie de l’âme – est aussi une cause potentielle de maladie du corps… À chaque démon particulier correspond une affection particulière du corps. 
 
Car les démons viennent de toutes les passions humaines, et celles-ci brûlent et donc gaspillent la force corporelle, laquelle se trouve ainsi soustraite aux naturels besoins du corps, et, en particulier, à ceux des organes correspondant aux différents genres des démons. 
 
Et c’est là qu’intervient le travail qui est à faire, consistant en la Guérison du douloureux «passé» de chaque âme humaine ayant donné naissance à de semblables démons. 
 
C’est un travail qui peut, parfois, être fait seul, mais qui, lorsque le mal est profond, nécessitera, le plus souvent, l’aide soit d’un(e) véritable Ami(e) rempli(e) du Discernement nécessaire soit d’un véritable Médecin de l’Âme, autrement dit d’un véritable Psychothérapeute. 
 
Celui-ci devra avoir la capacité d’aider son patient à, un par un, clairement reconnaître et identifier ses démons et ses fantômes, afin de purement et simplement – mieux que de s’en détacher – les éliminer. Car ainsi ils n’iront pas, encore ensuite, s’attaquer à d’autres âmes, trop faibles pour s’en défendre. 
 
Lorsque tous ses démons et fantômes se seront éliminés, alors son âme sera entièrement guérie. Et, nécessairement, son corps terrestre, lui aussi, ira beaucoup mieux. 
 
Quant à la manière de vaincre les démons, nous renvoyons ici le lecteur à l’extra-ordinaire Récit consacré à la Vie du grand Préparateur de Chemin Lao-Tsé, dont l’une des principales Missions consistait précisément à reconnaître et enseigner comment les êtres humains peuvent et doivent vaincre leurs démons.[4] 
 
En bref : 
 
Le Docteur Ryke Geerd Hamer, en tant que médecin, fondateur de la «Médecine Nouvelle», décrit logiquement le phénomène des maladies en partant du bas.[5] 
 
Dans le cadre de la «Nouvelle Médecine de l’Âme», nous nous sommes intéressés au même phénomène, mais, cette fois, vu d’en haut. Nous avons recherché la cause plus profonde des maladies au-delà du conflit les engendrant dans la matière grossière et nous avons trouvé que ce sont les démons - formes d’intuition(s) négatives - qui, tout d’abord, attaquent l’âme, avant de se rendre ensuite décelables, dans le corps gros-matériel, tout d’abord en se faisant sentir au niveau du plexus solaire – point privilégié de la jonction âme-corps -, puis, après être montés au cerveau, en y perturbant une zone d’irradiation spécifique (le «foyer de Hamer»), laquelle commande une région du corps ou un organe y correspondant. 
 
Ainsi, nous nous sommes efforcés, en ce qui concerne le processus de la maladie humaine, de relier le haut et le bas, de sorte à avoir une vision d’ensemble dépassant les limites de la seule matière grossière. 
 
De ce fait, encore moins qu’avant, l’être humain n’est limité, selon la formule du Docteur Hamer, à n’être qu’un «sac rempli de formules chimiques», car, derrière la connaissance du corps gros-matériel – classique objet de la médecine -, se profile la connaissance des corps plus fins, atteints les premiers par les processus morbides, et qui sont le corps astral (modèle gros-matériel moyen du corps terrestre) et, encore bien plus fondamentalement, le «corps de l’âme», autrement appelé «corps fin-matériel» . 
 
Mais aussi longtemps que l’être humain fuira ses démons et ses fantômes, au lieu de courageusement les affronter, il est clair qu’il sera poursuivi par eux ! 
 
 
 
 
 
David De La Garde 
 
 
 
Extrait du livre: «Le Chemin de la Santé parfaite», de David & Alexandra de la Garde, 
disponible chez Les Editions de Cristal. 
 
 
 
[1] De ce point de vue, ceux qui vénèrent un petit morceau de pain blanc azyme circulaire placé dans un ostensoir s’adonnent aussi, même s’ils ne veulent pas être comparés à des tribus {faussement appelées} «primitives» vénérant des totems et des tabous, s’adonnent aussi, qu’ils le veuillent ou non, à un culte animiste idolâtre, transgressant tout autant, si ce n’est plus, le Premier Commandement Divin… 
 
[2] En langue allemande, par exemple, on les appelle: «Hännzelmenschen». 
 
[3] Concernant le concept «entéallique», il concerne un genre de la Création intermédiaire entre le genre spirituel et le genre matériel. Les âmes des animaux et les êtres de la Nature (entéaux) proviennent de l’Entéallique. 
 
[4] Voir le chapitre: «Comment vaincre les démons?» dans l’ouvrage «Le Chemin de la Santé parfaite». 
 
[5] Voir le chapitre: «Sur la piste biologique des maladies» dans l’ouvrage «Le Chemin de la Santé parfaite». 
 
 
 
 
 
 

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Modifié en dernier lieu le 19.08.2005
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